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Le groupe franco-italien Essilor Luxottica propose de racheter le distributeur d'optique néerlandais Grand Vision pour 7,1 milliards d'euros.

7,1 milliards d'euros. C'est la somme que propose de mettre sur la table le groupe franco-italien Essilor Luxottica, géant mondial de l'optique, pour racheter le distributeur d'optique néerlandais Grand Vision. «Essilor Luxottica confirme mener des discussions en vue d'acquérir la participation de 76,72 % détenue par HAL Holding N.V. dans le capital de Grand Vision. Aucun accord n'a été conclu à ce jour et il n'est pas certain que ces discussions aboutissent à un accord», a dit le groupe franco-italien dans un communiqué.

«Le prix d'acquisition discuté de façon indicative entre les parties s'élève à 28,00 euros par action», a-t-il précisé. Ce prix valorise Grand Vision 7,1 milliards d'euros, soit une prime de 22,3% par rapport au cours de clôture de 22,90 euros le 17 juillet du distributeur, qui a fini en forte hausse de 8,84% à la Bourse d'Amsterdam. Essilor Luxottica perdait de son côté 1,44%, à 116,55 euros.

7 000 magasins

Plus tôt, l'actionnaire majoritaire du distributeur d'optique, HAL Holding NV, avait confirmé une information de Bloomberg sur ces négociations. «HAL confirme être en discussion pour vendre sa participation de 76,72% dans Grand Vision à Essilor Luxottica», peut-on lire dans un communiqué de la société d'investissement néerlandaise. «Aucun accord n'a encore été conclu et rien ne garantit que ces discussions aboutiront à un tel accord», a également précisé HAL.

En achetant Grand Vision, Essilor Luxottica mettrait la main sur plus de 7 000 magasins dans plus de 40 pays, a indiqué Bloomberg. Le français Essilor, leader mondial des verres ophtalmiques, et l'italien Luxottica, numéro un des montures de marques prestigieuses (Prada, Chanel, Ray-Ban...), ont fusionné le 1er octobre 2018. Depuis, les deux camps, français et italien, sont en conflit concernant la gouvernance du groupe.

En mai, un compromis a été trouvé pour mettre fin à cette dispute, sans toutefois dissiper tous les doutes. Le groupe doit notamment trouver un directeur général dans les délais prévus par les accords de fusion, d'ici fin 2020, ce qui sera «vraiment difficile», avait confié en mai Leonardo Del Vecchio, PDG et premier actionnaire du groupe à hauteur de 32% du capital.

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