Spiritueux
Avec sa nouvelle campagne digitale Sound of Rum, conçue par l’agence londonienne AMV BBDO, Bacardi continue d’épaissir une identité publicitaire sonore et visuelle répondant aux canons caribéens.

Un bar, des verres, de la glace, du Bacardi, cinq «bartenders» de talent et des cocktails. Il n’en fallait pas plus à Bacardi pour générer sa nouvelle campagne digitale européenne, invitant les consommateurs à profiter de la douceur de vivre traditionnellement associée aux Caraïbes. Conçu par l’agence londonienne AMV BBDO, le film (30 secondes) ne va pas sans rappeler d’autres campagnes récentes de la marque, à commencer par le spot Break Free en 2017. Tout sauf un hasard. «Bacardi célèbre son patrimoine insulaire et caribéen dans toutes ses communications. Chaque détail est conçu en ce sens», valide d’emblée Manuela Kemlin, chef de marque Bacardi France, Italie et Grèce, confirmant la volonté de la marque de sacraliser -dans sa dimension visuelle mais surtout sonore- le rituel inhérent à la conception des euphorisants breuvages.

Bartenders et créations originales

«Afin de souligner le savoir-faire nécessaire à chaque étape du processus de préparation de cocktail, nous nous sommes concentrés sur l’écoute des sonorités produites par chaque action. Nous avons capturé l’ensemble des sons en direct sur le plateau, en partenariat avec le producteur de musique Swizz Beatz, puis nous avons créé une expérience sonore riche et unique qui reflète finalement bien le son du rhum», complète Manuela Kemlin, en référence au nom de la campagne («Sound of Rum») et à la bande son qui l’accompagne. Côté images, cinq barmen -issus d’un éventail de marchés clés (Royaume-Uni, Allemagne, Porto Rico, Pays-Bas et France) pour garantir une représentation internationale- sont chargés d’assurer le spectacle via l’élaboration d’autant de créations originales. À la clé, un film tourné en Slovénie, rythmé par des couleurs omniprésentes et la succession de sons évocateurs: battements du cœur, ananas et citron vert tranchés net, bouteilles s’entrechoquant, verre frappant le zinc, shaker secoué dans les règles de l’art… Quelque part à mi-chemin entre food porn et ASMR, Bacardi entend clairement sublimer son produit. «L'une de nos principales priorités était de les filmer au naturel car l’énergie qui les caractérise dans ces moments-là est quasiment impossible à recréer avec des acteurs professionnels», souligne Manuela Kemlin. «Nous devions nous assurer que le bar avait toujours l’air rempli de clients qui s’amusent. Pour ce faire, nous avons créé un environnement festif sur le plateau. Nous avons notamment fait danser l'équipe et les figurants», rappelle pour sa part Julia Merino, créative chez AMV BBDO.

Cohérence de marque

Si la qualité des prises de vues et le souci du détail du mixologue Olivier Blackburn ont permis d’éviter tout travail de post-production, le principal défi de la campagne aura été de s’adapter à différents environnements. «Comme il s’agissait d’une campagne à points de contact multiples, une gamme de formats différents devait être envisagée dès le début. Que ce soit le format vertical, carré ou paysage, tout devait être parfaitement planifié et chaque scène devait être soigneusement calculée pendant le tournage», éclaire Julia Merino. Loi Evin oblige, «nous avons aussi dû créer un montage spécifique pour le marché français», conclut la créative à propos de cette opération qui permet à Bacardi d’entretenir sa cohérence de marque.  

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