Selon nos informations, l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP), a reçu 233 plaintes à ce jour contre la campagne «Viva la vulva» de Nana (groupe Essity). L’ARPP prévoit une audition des parties de cette affaire – plaignants, annonceur et agence – le 15 novembre prochain et devrait rendre une décision fin novembre. Néanmoins il y a peu de chances que sa sentence aille à l’encontre de son avis initial : en effet, la publicité «Viva la vulva» avait reçu un avis favorable du jury de déontologie pour une diffusion «hors émissions jeunesse». Rappelons que la campagne «Viva la vulva», créée par AMV BBDO, a d'abord été lancée dans les pays du nord de l’Europe pour la marque Libresse (groupe Essity) en novembre 2018 et a remporté six Lions d’Or à Cannes en juin 2019. Elle est diffusée en France depuis le mois de septembre et Nana a également organisé une exposition de photos issues de la campagne, avec l’agence RPCA, du 20 au 22 septembre. La polémique a aussi touché le CSA qui a reçu un millier de saisines, tandis qu’une pétition en ligne sur Change.org a réuni 15 000 signatures pour que la publicité soit retirée des écrans.