Consommation
Dans le cadre de l'examen du projet de loi antigaspillage, les députés ont adopté un amendement visant à interdire tous les emballages alimentaires, les flacons et bouteilles en plastique à usage unique d'ici 2040.

L'Assemblée nationale a voté le 9 décembre au soir un amendement au projet de loi antigaspillage qui fixe un «objectif de fin de mise sur le marché des emballages plastique à usage unique d'ici 2040». Porté par des députés LREM, cet amendement, examiné en première lecture, concerne «tous les emballages alimentaires, les flacons, bouteilles, ce qui est partout dans nos placards pour l'usage domestique et industriel», a souligné la marcheuse Laurence Maillart-Méhaignerie.

Avec ce dispositif - s'il est définitivement adopté par le Parlement -, des objectifs successifs de réduction, de réutilisation ou de recyclage des emballages plastique à usage unique seraient fixés tous les cinq ans, jusqu'à mettre fin à leur mise sur le marché en 2040. La secrétaire d'Etat Brune Poirson y voit un «signal puissant» envoyé à l'industrie et un message adressé «aux partenaires européens» de la France. «L'avenir à long terme du plastique ne peut pas être celui de l'usage unique», a-t-elle insisté

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À droite, Annie Genevard (LR) y a surtout entendu de «l'incantation» et a demandé au gouvernement pourquoi soutenir, dans ces conditions, un dispositif de consigne pour recyclage des bouteilles en plastique, s'il souhaite supprimer ce type d'emballages dans vingt ans. Le député Libertés et Territoires François-Michel Lambert, tout en votant l'amendement, a lui aussi demandé de la «cohérence» au gouvernement sur la lutte contre le plastique à court terme.

En septembre, le Sénat s'était déjà prononcé en faveur de l'interdiction du plastique à usage unique en 2040 avant de revenir sur son vote lors d'une seconde délibération.

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