Distribution
Dans un jugement du 3 décembre, le tribunal de commerce de Créteil a estimé que la communication faite par les centres E.Leclerc sur la présence dans chacune de leurs parapharmacies d'un docteur en pharmacie était «trompeuse». Le distributeur est condamné à une amende de 30 000 euros.

Les centres E.Leclerc ont été condamné à verser 30 000 euros à l'Union des groupements de pharmaciens d'officine (UDGPO), ayant été reconnu coupables de communication mensongère sur la présence de professionnels au sein de ses parapharmacies, a-t-on appris mercredi 11 décembre.

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Dans son jugement en date du 3 décembre, et dont l'AFP a obtenue une copie, le tribunal de commerce de Créteil a estimé que la communication faite par le distributeur sur la présence dans «chacune de ses parapharmacies» d'un docteur en pharmacie était «trompeuse» au titre du code de la Consommation.

Selon lui, les centres Leclerc n'ont pas été «en mesure de prouver la présence effective de docteurs en pharmacie et leur disponibilité pour la délivrance de conseils aux clients», ce que promettait pourtant l'enseigne dans une publicité.

Obligation de publier le jugement sur Facebook

Les centres E.Leclerc, en plus de payer la somme de 30 000 euros à l'UDGPO au titre des dommages et intérêts, devront publier le jugement sur leur page Facebook pendant une durée de trois mois ainsi que sur le site du groupe www.sesoignermoinscher.fr, stipule le tribunal de commerce, et ce sous peine d'astreinte de 1 000 euros par jour de retard.

Le distributeur, par la voix de son dirigeant Michel-Edouard Leclerc, est depuis les années 1980 un fervent militant de l'ouverture du marché de la vente des produits de pharmacie sans ordonnance. Depuis 1989, il a ouvert 245 parapharmacies sous son enseigne, qui proposent plus de 6 000 références.

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