Santé
Afin de s’émanciper de la journée mondiale des donneurs de sang, l’EFS lance son propre rendez-vous en déclinant l’opération « missing type » en janvier.

Après deux ans d’existence, l’opération « missing type » de l’Établissement français du sang (EFS), lance un nouveau rendez-vous en janvier 2020. « Nous l’avions initialement calée le 14 juin, journée mondiale des donneurs de sang, car c’est un grand moment de collecte, mais face au manque de réserves observé souvent en début d’année, nous créons ce deuxième rendez-vous », explique Philippe Moucherat, directeur de la communication et de la marque de l’EFS.
Histoire d’inspirer une bonne résolution pour 2020, l’opération se tiendra du 6 au 18 janvier. Comme toujours, le principe est d’inviter les marques et les médias à retirer les lettres A, B et O de leurs logos. En 2017, 635 enseignes avaient joué le jeu, et 850 en 2018, y compris dans le secteur public et parmi les stars, telles que Soprano… devenu « Sprn ». Avoir son propre temps médiatique devrait aider l’EFS à mieux attribuer quels sont les donneurs venus parce qu’ils ont été touchés par l’opération. Parmi eux, beaucoup sont âgés. « La difficulté est que chaque année, nous perdons des donneurs qui dépassent l’âge limite de 70 ans, alors que les jeunes donnent moins souvent », souligne le directeur de la communication.
L’autre tactique de l’EFS est de toucher les influenceurs – sans les rémunérer. C’est ainsi que 5 millions de personnes ont vu sur YouTube Tibo Inshape donner son sang. Le hic : la cible est souvent âgée de moins de 18 ans… trop jeune. « Ce qui marche le mieux c’est la collecte mobile, qui crée le don par opportunité » résume Philippe Moucherat, qui se mobilisera aussi pour la journée mondiale.

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