Luxe
En 2019, la région Asie-Pacifique (hors Japon) a continué de tirer les ventes de Kering, avec une croissance de 20,4%. Gucci, marque-phare du groupe, a frôlé les 10 milliards d'euros de chiffre d'affaires.

Kering a réalisé des ventes et une marge record en 2019, tiré par l'Asie et son fleuron Gucci qui frôle les 10 milliards d'euros de chiffre d'affaires, le groupe de luxe se disant «confiant» tout en restant «vigilant devant les nombreux aléas» comme l'épidémie de coronavirus.

Dans un communiqué mercredi 12 février, le PDG François-Henri Pinault a salué «une nouvelle année de croissance forte et rentable», avec un chiffre d'affaires qui «a largement dépassé les 15 milliards d'euros et notre marge opérationnelle courante qui a, pour la première fois, franchi la barre des 30%».

L'an dernier, Kering a engrangé 15,8 milliards d'euros de chiffre d'affaires (+ 16,2%). Son bénéfice net de 2,3 milliards d'euros s'est toutefois replié de 37,4% à cause notamment d'une charge d'impôt «exceptionnelle» liée à un redressement fiscal record en Italie de 1,25 milliard d'euros, au terme d'une procédure pour fraude concernant sa marque Gucci.

En 2019, la région Asie-Pacifique (hors Japon) a continué de tirer les ventes du groupe, avec «une croissance de 20,4% en dépit de l'impact des manifestations à Hong Kong sur l'ensemble du dernier semestre», a mis en avant Jean-Marc Duplaix, directeur financier du groupe, lors d'une conférence téléphonique.

Cette zone représente 34% des ventes totales de Kering, a-t-il précisé, alors que les marques du groupe ont enregistré un repli de quelque 50% de leur chiffre d'affaires à Hong Kong au cours du quatrième trimestre en raison des manifestations pro-démocratie.
Gucci, marque-phare du groupe, a frôlé l'an dernier les 10 milliards d'euros de ventes, à 9,6 milliards. 

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Yves Saint Laurent, deuxième maison du groupe, franchit pour sa part les 2 milliards d'euros de ventes, tandis que Bottega Veneta redresse la tête après un passage à vide, avec une croissance de 2,2% de son chiffre d'affaires.

Le groupe ne donne pas de perspectives chiffrées pour l'année en cours. Mais il estime que «l'environnement particulièrement incertain qui prévaut à l'heure actuelle ne remet toutefois pas en cause les fondamentaux de Kering sur le marché du luxe».

«Nous restons vigilants et agiles devant les nombreux aléas auxquels nous devons faire face, tels que la récente épidémie de coronavirus. Dans cet environnement incertain, nous restons très confiants quant au potentiel de développement de Kering à moyen et long terme», a déclaré Jean-Marc Duplaix.

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