VTC
La Cour de cassation a validé la requalification en contrat de travail du lien entre Uber et un de ses anciens chauffeurs, une première en France qui pourrait faire bouger les lignes dans le débat sur le statut des travailleurs des plateformes.

Désormais, un chauffeur Uber devra être considéré comme un salarié de l’entreprise de VTC, a estimé mercredi 4 mars la Cour de cassation - saisie par la société américaine - qui a validé ainsi la décision de la Cour d’appel de Paris de l’année dernière. «Il existe un lien de subordination entre le chauffeur et la société», a estimé la plus haute juridiction française, selon des informations des Échos.

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Cette décision ne sera pas sans conséquence sur toute l’uberisation de l’économie, et le modèle de plateforme qui mettent en relation des auto-entrepreneurs avec des clients. Car cette décision publiée par la Cour fera désormais office de principe et tous les contentieux entre l’entreprise et les chauffeurs seront, à l’avenir, du ressort des Prud'hommes et non du tribunal de commerce. Déjà, selon le quotidien économique, de nombreux dossiers sont en attente. Mais au-delà d’Uber, ce principe pourrait s’étendre à toutes les plateformes, comme Deliveroo, ou autres services de livraison, et changera considérablement les règles en matière d’emploi, et donc, le modèle économique de ce type de start-up.

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