Automobile

C’était le premier annonceur auto de France en 2019. L’an dernier, la branche automobile du groupe Renault avait relevé ses investissements publicitaires (gérés par OMD) de 5,6% d’un an sur l’autre, d’après Kantar, à 447,18 millions d’euros, contre 423,37millions en 2018. En TV en particulier, les efforts ont été massifs avec une hausse des dépenses de 18,7% à 252,12 millions d’euros. Il fallait bien cela pour pousser la 5e génération de Clio, et son film conçu par Publics Conseil et Reynald Gresset (La Pac). Voiture la plus vendue de France en 2018, elle a été devancée par la Peugeot 208 II en 2019 et cette tendance se poursuit pour l’instant au début 2020, d’après le Comité des constructeurs français d'automobiles. Mais en 2019, pendant que Renault tentait de redorer son losange en pub, il enregistrait aussi sa première perte financière depuis dix ans : -141 millions d’euros, contre un bénéfice net de 3,5 milliards en 2018. Si ce plongeon est très lié à des impôts différés, la hausse du prix des matières premières et une mauvaise performance de Nissan, Renault a tout de même enregistré une baisse des ventes de 3,4% sur l’année, à 3,75 millions d’autos. Et il ne réussit toujours pas à répercuter ses coûts sur le prix de vente… On dit que son « pricing power » est insuffisant. 

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