Après une embellie significative en 2018 (+4,2%), le marché publicitaire a poursuivi sa croissance en 2019 même si celle-ci s’avère moins prononcée en raison d’un essoufflement au second semestre. D’après les résultats du Baromètre unifié du marché publicitaire (Bump) publiés mercredi 18 mars par Kantar, l’Irep (Institut de recherches et d’études publicitaires) et France Pub, les recettes nettes totales incluant le digital s’élèvent à 15,062 milliards d’euros, +2,6% par rapport à 2018. En ce qui concerne le périmètre des médias traditionnels (télévision, cinéma, radio, presse, publicité extérieure) avec internet, le marché est en progression de 4,5% l'an passé. Le digital des médias TV, radio et presse affiche +5,9% en 2019 par rapport à 2018, soit 432 millions d’euros. En y ajoutant le DOOH (digital out of home), particulièrement dynamique (+20,5%), la croissance est de +10,2%, soit 642 millions d’euros au total. Plusieurs médias sont en hausse: le cinéma (+8,3%), la publicité extérieure (+3,6%) et la radio (+1,7%). À l’inverse, la TV est en légère baisse (-0,7%) malgré la vitalité du digital. La presse voit ses recettes diminuer (-4,1%), une baisse atténuée par un digital dynamique sur la majorité des catégories de presse. Les médias «d’adressage» sont en décroissance: annuaires (-11,8%), courrier publicitaire (-7,5%) et imprimés sans adresse (-5,2%). Les annonceurs sont restés très présents en 2019, même si on observe un amenuisement des portefeuilles en fin d’année. Au total, 65 994 annonceurs ont pris la parole, la distribution restant le premier contributeur tandis que le secteur des services est celui qui a le plus participé à la croissance. Retrouvez le top 100 annonceurs de Kantar Media cette semaine dans Stratégies.
