Le billet
Le billet d'humeur du journaliste Sorlin Chanel (@sorlinho sur Twitter).

À chaque catastrophe d’envergure, ses enseignements inattendus. Et s’il ne fallait en retenir qu’un, ce serait probablement l’impact environnemental du coronavirus. Au-delà de la situation dramatique et des milliers de décès qu’engendre le Covid-19 à travers le monde, qu’il ne convient en aucun cas d’instrumentaliser, des bonnes nouvelles arrivent actuellement des quatre coins de la planète. De Paris, où les chants des oiseaux reprennent leurs droits sur le brouhaha habituel. De Sardaigne aussi où des dauphins sont de retour dans le port bétonné de Cagliari. De Venise également où les canaux, enfin débarassés du tourisme à outrance, retrouvent leur pureté et leur diversité sous-marine. De Chine enfin où, outre le bannissement du pangolin dans les assiettes, le ralentissement de l’activité économique a entraîné une baisse notable de la pollution, avec une chute estimée des particules de l’ordre de 20 à 30% dans de nombreuses régions du pays. Un phénomène qui sauve mécaniquement des vies. Et qui, sans verser dans un radical et illusoire changement de paradigme, pourrait servir de socle à une réflexion de fond sur les équilibres vitaux entre l’homme et la nature.

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