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IPG Mediabrands a livré jeudi 26 mars les résultats de la dernière étude Magna, qui scrute l’impact du coronavirus sur le marché publicitaire mondial. Le rapport, intitulé «Beyond the Outbreak: How Covid-19 will affect the global advertising market», souligne huit enseignements principaux à tirer de la crise sanitaire en cours, dont la publicité ne sortira sûrement pas indemne. S’appuyant sur le consensus actuel des macro-économistes quant à une récession dans la plupart des pays au premier semestre (croissance négative du PIB aux premier et deuxième trimestres) suivie d’une reprise assez marquée au second semestre, l’étude estime que, si tel est le cas, l'économie mondiale devrait stagner en 2020 au lieu de croître de +3% comme prévu précédemment. «Dans notre modèle, une croissance mondiale nulle équivaut à une baisse de -6%, ou plus, des dépenses publicitaires», précise le rapport, qui met également en lumière les conséquences de la pandémie pour les différents canaux. Parmi les principaux enseignements: la publicité numérique freinée dans sa progression, la radio et surtout la publicité extérieure qui souffrent tandis que la télévision résiste, dans le sillage d’une consommation quotidienne d’informations en nette hausse. En France, la durée moyenne d’écoute par individu a grimpé de +1h 17min 53s par jour depuis le début du confinement, passant à 4h43 et 23 secondes.

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