Start-up
Déployée en octobre 2019, la plateforme Master The Monster met en relation les annonceurs avec des sociétés de production pour faciliter la réalisation de vidéo.

Contrôler sa marque et en particulier ses contenus, aller vite dans un contexte de pression sur les coûts… Si la crise rend encore plus prégnants ces impératifs, la société MTM – Master The Monster - entend, à la sortie de la période, être aux côtés des annonceurs qui se posent ces questions. Créée en 2017, elle a lancé en octobre 2019 une plateforme de mise en relation avec des sociétés de production et autres prestataires spécialisés pour répondre à leurs besoins en vidéos, moyennant une commission démarrant à 5 % pour les annonceurs et de 5 % pour les producteurs.  

Une soixantaine de maisons de production

« La vidéo explose et derrière elle, il y a une diversité de formats (tutoriaux, interviews, webséries, réalité virtuelle et augmentée, lives…). En parallèle, une marque, aujourd’hui, est une plateforme de contenus quasiment à la demande. Elle a besoin de 40, 400 ou 4000 films, loin d’un modèle traditionnel de trois à quatre films par an qui prennent quelques mois à produire. La question est : comment les produire avec des budgets qui ne bougent pas, une unité de temps qui est la semaine voire le temps réel pour les vidéos live, le tout en faisant de la qualité ? », interroge Elie Ohayon, ancien patron de McCann France et Saatchi & Saatchi également passé par Publicis, fondateur de MTM.  

Baptisée Master The Monster, cette plateforme donne accès à une sélection de maisons de production sélectionnées sur recommandation ou reconnues pour leur expertise. En tout, une soixantaine d'acteurs, pas uniquement dédiés 100 % à la publicité, mais couvrant tous les formats et toutes les technologies. Ils couvrent des projets de moins de 5 000 à plus d’un million d’euros. Dans cette sélection figurent, par exemple, des experts du jeu vidéo ou de la réalité virtuelle. « Nous couvrons une diversité de formats, de besoins et d’enveloppes budgétaires, résume Elie Ohayon. Notre modèle est très complémentaire des agences ».

Concrètement, l’annonceur crée une requête qui génère des « matchs » selon ce que le prestataire peut proposer. La règle est qu’il peut faire pitcher trois sociétés de production. Les clients sont des entreprises de tous les profils (Christophe Robin, Acuitis, Isostar, L’Oréal…). « En ce moment, nous poussons le podcast, le motion design… Nous avons des projets qui continuent malgré le confinement », conclut Elie Ohayon.

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