Banque
La petite agence a raflé la conduite des projets digitaux de la Société Générale à l’issue d’une compétition face à Accenture et Publicis Sapient.

Sur le papier, et malgré son nom ambitieux, La Haute Société semblait moins armée que ses concurrentes Accenture et Publicis Sapient. C’est pourtant la petite agence présidée et fondée il y a quinze ans par Christophe Bernard (50 collaborateurs et 3,5 millions d’euros de marge brute) qu’a choisi la Société Générale. Ce qui a séduit Grégoire Dupiellet, CDO de la banque : « Ils sont arrivés avec une vraie vision très pragmatique, une proposition de valeur réaliste presque immédiatement déployable; ils sont allés très loin dans l’exercice en projetant des exemples et des solutions concrètes notamment autour d’offres personnalisées et contextualisées. » « Notre travail est de redéfinir les piliers de l’UX au sens large, la Société Générale est bien équipée mais elle a beaucoup de services qui ont besoin d’être remis en musique pour être lisibles », complète Clément Langlois, directeur adjoint de La Haute Société.

La mission de l’agence est d’accompagner la conduite des grands projets digitaux de la banque qui veut chasser de plus en plus de prospects et de clients sur ce canal, chasse gardée des pure players – comme Boursorama, qui appartient au géant bancaire. Pour l’instant, la contribution du digital aux résultats ne dépasse pas les 10%, pour 15% des entrées en relation avec les nouveaux clients, mais sa croissance est à deux chiffres. Recruter des clients sur le canal numérique est un mouvement de fond qui n’est pas lié au confinement, mais la banque reconnaît que ce contexte a accéléré la volonté d’aller dans ce sens. Pour cela, elle vient de lancer sa nouvelle appli mobile. 

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