Rien ne sert de courir, il faut partir à point. C’est schématiquement la logique adoptée par l’opérateur de paris en ligne Vbet, installé depuis l’an passé sur le marché hexagonal, et qui a donc attendu la rentrée 2020 pour lancer sa première campagne de grande ampleur. Au terme d’une compétition entre cinq agences, toutes françaises, la filiale de BetConstruct a tranché en optant pour Fred&Farid Paris. « La compétition s’est déroulée en trois tours, de mars à juin, avec un déploiement initialement prévu dans le cadre de l’Euro 2020 et qui a été reporté à la reprise de la Ligue 1 de football en raison de la crise sanitaire », recontextualise Clémentine Luu, responsable marketing et communication France chez Vbet. « Le pitch était explicite : comment faire émerger la marque sur un marché très bataillé et dominé par des mastodontes aux budgets jusqu’à dix fois supérieurs à celui de Vbet ? », complète Séverine Autret, directrice générale et partner de Fred&Farid Paris. À la clé, une campagne (radio, affichage, sponsoring TV, digital…) baptisée « Unofficial ambassadors », exploitant le V de la victoire formé du majeur et de l’index, caractéristique du logo, pour s’approprier les exploits des sportifs coutumiers du geste aux quatre coins du Vieux continent. Une opération qui doit permettre à Vbet de « se faire une place » sur un marché « qui n’est pas encore saturé comme c’est le cas chez d’autres voisins européens », estime Clémentine Luu. Suffisant ? Après une année 2019 record pour les jeux en ligne en France (1,4 milliard d’euros de mises, soit +18% sur un an), les dépenses marketing des opérateurs ont été réduites de près de moitié au premier semestre, Covid-19 oblige. Autant dire que le match s'annonce intense au second semestre.
