« Beaucoup réduisent encore EDF à la facture d’électricité à la fin du mois ». Ce regret, exprimé par Thomas Laydis, head of social media et e-influence d’EDF, en dit long quant à la volonté du géant français de changer son image. Quelques mois après avoir inscrit sa raison d’être dans ses statuts, afin notamment de « construire un avenir énergétique neutre en CO2 », l’entreprise poursuit son travail de séduction auprès du grand public. Dans le sillage de l’opération menée pour les Journées européennes du patrimoine avec l’influenceur Bruno Maltor, convié à visiter une centrale nucléaire, EDF vient de lancer le programme pédagogique « Guess Watt », en collaboration avec Les Frères Poulain, duo d’influenceurs férus de sciences.
À la clé, une série de vidéos éducatives autour de la production d'électricité mais aussi de la transition énergétique en France, diffusées sur YouTube et Twitch, avant d’être relayées sur les autres plateformes. Une petite révolution pour la marque, qui a sélectionné We Are Social pour piloter sa stratégie social media. « La compétition, qui rassemblait cinq agences, a été lancée en mai et s’est faite en deux tours avec une finale qui a vu We Are Social se démarquer grâce notamment au travail effectué sur les cibles », retrace Thomas Laydis. « La priorité consistait à définir les audiences afin d'identifier les formats et les canaux adéquats. Ces activations sont l’illustration de cette volonté de toucher un public pluriel », pointe Vincent Reynaud-Lacroze, directeur général adjoint chez We Are Social.
Pour autant, EDF entend faire les choses pas à pas. « Ouvrir les portes et donner plus de créativité au volet corporate contribuent à rajeunir l’image de la marque. Néanmoins, il s’agit d’une logique cadrée », prévient Thomas Laydis quant à un virage qui se veut avant tout « pérenne ».