En quoi consiste le Thales Speakers Bureau et à qui s’adresse-t-il?
Cette initiative vise à promouvoir les différentes expertises du groupe en mettant à disposition du grand public, des médias, des investisseurs ainsi que des clients, plusieurs dizaines d’experts «maison» en mesure de répondre à des questions complexes sur des sujets qui le sont tout autant: intelligence artificielle, quantique, véhicules autonomes… Le bureau, qui fonctionne de manière gracieuse, sera d’abord -et c’est logique- au service des clients. Mais il sera également au service des médias, qui nous sollicitent régulièrement sur un certain nombre de verticales comme l’aérospatiale, la défense, la sécurité ou encore le transport. Sans oublier les événements référents de type salons, congrès forums ou conférences, pour lesquels le bureau est également amené à intervenir.
Une cinquantaine de collaborateurs ont déjà confirmé leur participation alors que nous avons jusque-là très peu communiqué en interne sur ce projet, dont le lancement initialement programmé début 2020 a dû être décalé en raison de la crise sanitaire. Ce bureau, qui s’appuie sur des salariés situés en France, aux États-Unis ou en Asie, est amené à s’enrichir au fil du temps avec d’autres collaborateurs sélectionnés en raison de leurs expertises et de leurs talents oratoires. À terme, pas moins d’une centaine de thématiques pourront être proposées.
Quels sont les intérêts d’une telle démarche pour le groupe?
Ils sont multiples. D’une part, cela reflète et favorise l’évolution du groupe dans sa manière de travailler, qui s’avère de plus en plus transversale, mais aussi dans sa culture d’entreprise puisque cette initiative résonne avec la raison d’être de Thales dévoilée en début d’année. D’autre part, l’idée est de pouvoir enrichir notre base de contenus avec des formats replay, des vidéos ou encore des podcasts. Cela permettra par exemple de nourrir des séminaires en interne ou les réseaux sociaux.
Autre enjeu majeur: celui de la visibilité. Plus encore que dans d’autres industries, attirer les talents est primordial. La richesse de Thales repose sur l’humain, notamment ses presque 30 000 ingénieurs, et il faut continuer à attirer les nouvelles générations de diplômés, courtisées de toutes parts. Enfin, cette façon différente d’aborder nos savoirs et nos capacités sans faire de l’ombre aux clients doit rendre Thales plus compréhensible pour le grand public. Ces expertises méritent d’être partagées pour enrichir le débat.
Faut-il induire que ce n’était pas suffisamment le cas jusque-là?
La France est globalement assez timide en dépit de sa légitimité dans un domaine comme la recherche en physique quantique, où il s’agit probablement à date du pays le plus avancé. Par ailleurs, au-delà de cette discrétion traditionnelle, la culture du groupe est historiquement tournée vers l’innovation, le développement de produits et services. Les ingénieurs ne sont originellement pas des communicants et font souvent preuve d’une grande humilité alors que ce sont de véritables puits de savoir! Conséquence: d’autres acteurs occupent paradoxalement beaucoup plus le terrain. Ce n’est pas juste.
On ne réalise pas forcément la puissance du groupe et son omniprésence dans le quotidien. Aujourd’hui, 80% des transactions bancaires mondiales sont sécurisées par Thales. Le groupe joue également un rôle central à l’échelle planétaire pour les passeports et la biométrie. On parle là réellement de technologies critiques pour lesquelles la marge d’erreur n’est pas tolérée. C’est cette excellence que le bureau veut promouvoir.
Chiffres clés
50 Nombre d’experts que rassemble le bureau à l’heure actuelle
80% Part du chiffre d’affaires réalisée à l’international par le groupe
83 000 Nombre de salariés du groupe, répartis dans 68 pays
7,75 milliards d’euros Chiffre d’affaires du groupe au premier semestre 2020
