Technologie
Parce que le poids n'est pas un indice suffisant pour déterminer la bonne santé d'une personne, la balance connectée FitTrack a lancé une campagne globale basée sur l'inclusion. Imaginé par Atomic Digital Design, un volet participatif sur Snapchat permettait à chacun de tester des postures de yoga, quelle que soit sa corpulence.
  • Objectifs: Redéfinir les codes de la santé 

Fin 2020, la marque d'objets connectés spécialisée dans la santé FitTrack lançait une campagne globale et 360 baptisée «Love Your True Health». Objectif: mettre en avant la balance et la montre connectée de la marque en redéfinissant ce qu'«être en bonne santé» signifie. À savoir, que le poids d’une personne n’est pas une donnée suffisante pour estimer sa bonne santé. En effet, la balance FitTrack est capable de mesurer toutes sortes d’indicateurs comme le taux de muscles, la masse osseuse, l’eau, etc. Pour la partie expérience en réalité augmentée sur Snapchat, FitTrack se tourne vers l'agence Atomic Digital Design, spécialiste de cete technologie sur mobile, qui se distingue par son savoir-faire en termes de création de contenu et d’expérience en réalité augmentée sur les réseaux sociaux pour les annonceurs. «Le parti pris éditorial de FitTrack était assez tranché et inclusif, à l’encontre des injonctions classiques de l’univers du fitness avec ses corps sveltes et musclés. Montrer que l’on peut être en bonne santé même avec un corps non canonique. L’idée était de faire participer des personnes de tout type de corpulence», confie Antoine Vu, directeur général du studio.

  • Moyens: Un challenge sportif sur Snapchat en réalité augmentée

Atomic Digital Design a donc développé une lense en réalité augmentée invitant les utilisateurs de Snapchat à utiliser la technologie de détection et de tracking corporel afin de reproduire des postures de yoga. Un système de prise de photos avec retardateur pour chacune des positions permettait ensuite de partager les clichés sur Snapchat ou d'autres plateformes (réseaux sociaux, SMS, messageries...). À la fin de l’expérience, les participants pouvaient voir le produit virtuellement, en 3D, en taille réelle dans leur environnement. «Il s’agit là de l’un des gros enjeux sur lequel nous nous positionnons: utiliser la virtualisation non pas comme un gadget mais comme un outil business pour faire découvrir un produit, se faire une idée de la taille, la texture, etc.», assure Antoine Vu. Ainsi, les consommateurs sont pleinement intégrés à l’opération publicitaire, invités à s’emparer du produit. «C’est la valeur ajoutée de la réalité augmentée: pouvoir faire vivre une expérience pour faire retenir une information, avec plus de puissance qu’un texte ou une vidéo.» 

  • Résultats: Plus de 100 millions de personnes touchées

La campagne a remporté un vif succès avec plus de 100 millions de personnes touchées et plus de 4,6 millions d'impressions sur Snapchat pour la lense en version française. Dans le détail, 65% des utilisateurs étaient des femmes (le cœur de cible), 35% des hommes (une cible également intéressante pour la campagne) et 30% étaint âgés de plus de 35 ans, «une catégorie très intéressante à cibler sur Snapchat, fréquenté a priori par des jeunes, car c’est la cible qui achète finalement le plus», décrypte Antoine Vu.

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