Le premier Observatoire de l'impact positif conduit par Big Youth, l'agence digitale du groupe Makheia, avec le cabinet d'études Occurrence, vient de dévoiler ses résultats. L’étude analyse la «responsabilité sociale digitale» de 29 marques françaises de 6 secteurs (automobile, luxe, beauté, télécoms, distribution spécialisée, grande distribution) via leurs sites, évalués selon 45 indicateurs regroupés en 4 critères (utilisabilité, écoconception, accessibilité numérique, efficacité SEO). Les vainqueurs sont les sites de luxe et de distribution spécialisée. Louis Vuitton est en tête avec un index de 88 sur 100, suivi par Leroy Merlin et Carrefour avec respectivement 85 et 81. Plus largement, la grande distribution et le luxe, avec un indice de 72, se situent au-dessus de la moyenne globale de 67. Mais des axes d’amélioration demeurent. Pour le luxe, il s’agit de l’écoconception tandis que la grande distribution pèche en termes d’utilisabilité. Parmi les mauvais élèves, l’automobile et la beauté peinent à dépasser les 60 (62 de moyenne pour les constructeurs auto français). Avec toutefois une performance notable, le site de L’Occitane figurant en tête trois fois sur quatre dans la catégorie beauté. En queue de classement, les sites Nuxe, Yves Rocher et E.Leclerc pâtissent de choix éditoriaux et de conceptions dépassés, notamment en matière d’accessibilité et d’écoconception, qui font drastiquement baisser leur moyenne. Mais s’il fallait tirer un seul enseignement, ce serait le critère SEO qui prédomine avec l’index le plus élevé (77), relevant la moyenne globale. L’ensemble des marques a compris l’importance du référencement selon Google et semble en faire son aiguillon pour exister sur le web. C’est le cas des secteurs de l’automobile, des télécoms et des distributeurs spécialisés, qui trustent le haut du classement.
