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Même si la polémique aura été vive entre les commerçants et le géant Amazon, qui s’est payé le luxe de faire ses Prime Days les 21 et 22 juin, et d'annoncer une hausse de 6,1% des ventes par rapport à l'année dernière aux Etats-Unis, les soldes qui commencent ce matin se placent sous le signe de l’optimisme pour les vendeurs après plus d’une année de crise sanitaire. Les commerçants veulent vider leur stock accumulé, à l'occasion de ces retrouvailles avec des clients en quête de bonnes affaires. «81% des Français feront les soldes cet été», annonce un sondage Ifop pour Spartoo, soit 9 points de plus que l’année dernière, où le déconfinement ne rassurait pas totalement. Cette année, quatre consommateurs sur cinq (80%) se sentent « à l'aise » à l’idée de retourner dans les magasins contre 71% en 2020, selon une étude de Mood Media portant sur plus de 8 000 personnes dans cinq pays.  «Acheter en magasin fait du bien pour plus de la moitié des consommateurs mondiaux (54%), un tiers de ces consommateurs déclarant que cela leur fait vraiment bien», précise le spécialiste de la publicité numérique sur le lieu de vente. Les Français aiment les boutiques, plus qu’ailleurs. Si le e-commerce a fortement percé ces quinze derniers mois, «[ils] préfèrent encore faire leurs courses alimentaires dans des magasins. Moins d'1 sur 5 (19%) choisit de faire ses courses en ligne, contre 26% en moyenne dans les autres pays», détaille Mood Media. Les consommateurs n’en resteront pas moins intransigeants sur les rabais, notamment dans le domaine de la mode où le seuil des 50% de remise est fatidique: près d’un consommateur sur trois (32%) se décidera à mettre la main au portefeuille pour s’offrir un article de mode si le rabais atteint ou dépasse ce seuil, pendant la période des soldes, argue Bonial, après avoir interrogé plus de 1000 personnes. 

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