Pour célébrer un demi-siècle de partenariat avec la Fédération française de tennis, BNP Paribas a réuni le 29 mai, à quelques heures du coup d'envoi du tournoi 2023, les marraines et parrains de ses projets d’engagement. Vincent-Baptiste Closon, responsable des partenariats sportifs de BNP Paribas, revient sur l’importance de ce sponsoring.

Pourquoi une telle fidélité à Roland-Garros ?

Je pense que fondamentalement, la fidélité est intrinsèque à notre métier, c’est-à-dire que quand vous êtes dans la banque, vous avez deux éléments qui sont centraux. La première chose, c’est d’accompagner dans la durée. BNP Paribas accompagne des générations et des générations de clients. Et puis, le deuxième point, c’est d’être dans la proximité. On accompagne bien nos clients, parce que nous les connaissons. Et bien connaître ses clients, c’est passer du temps avec eux. Je pense que dans le tennis, ce sont les mêmes valeurs qui ont prédominé. Pour bien accompagner un sport, il faut pouvoir se mobiliser, être fidèle et se concentrer uniquement sur une pratique sportive.

Pour fêter les 50 ans de ce partenariat, nous sommes revenus sur notre histoire, et très concrètement, nous avons été témoins de notre évolution. À chaque fois, on a essayé de réinventer ce qu’on faisait. On a commencé par un tennis plus dans la proximité locale, entre les clubs, les agences et les joueurs. Et c’est devenu de plus en plus un tennis axé à l’international. Donc en se concentrant sur un seul sport, on a pu vivre toutes ces différentes étapes. On a pu construire des projets avec des acteurs du tennis, et c’est ce qui a créé notre fidélité.

Qu’est-ce que cela apporte à une banque comme BNP Paribas en termes d’image auprès de vos clients ?

Nos clients perçoivent la fidélité et le sens que l’on y met. Je pense qu’ils comprennent que pour accompagner un sport jusqu’au Togo, avec le joueur de tennis canadien Félix Auger-Aliassime, en Pologne ou aux États-Unis, il faut être convaincu par cette notion de proximité et d’utilité. Je crois que nos clients, d’une certaine manière, directement ou indirectement, le perçoivent. Et ça peut leur procurer une certaine fierté.

Après, je ne crois pas qu’on parle d’image. Pour nous, le sujet porte sur comment rendre le tennis accessible. Comment les fans de demain ont envie de continuer à vivre le tennis et à profiter de ce sport ? Au bout de 50 ans, nous avons tous une réelle affection pour cette pratique sportive. Son avenir et son déploiement passent par le fait que le tennis se doit d’être populaire et accessible auprès de toutes les communautés. Avoir 10 000 jeunes aujourd’hui qui viennent des Apprentis d’Auteuil, du Samusocial, de l’association socio-sportive Fête le Mur, qui viennent assister au match des deux Français Adrian Mannarino et Ugo Humbert sur le court central Philippe Chatrier, pour nous c’est une évidence de pouvoir donner accès à Roland-Garros à la jeunesse.

Quel est le retour sur investissement de ce type de sponsoring ?

On parle de centaines de milliers d’heures de visibilité pour la marque BNP Paribas. Par exemple, on sait que notre marque est vue en moyenne 31 minutes sur une heure de jeu. Mais ça n’est pas notre sujet principal. Ce qui nous intéresse, c’est tout ce qui donne du mouvement au tennis, tels que la relève ou l’entraide. C’est comme ça qu’on perçoit notre rôle et notre utilité.

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