Depuis mars dernier, l’agence Format accompagne le Barreau de Paris sur TikTok. Le but : apporter davantage de pédagogie sur le droit en touchant une cible plus jeune.

En mars dernier, le Barreau de Paris a fait son arrivée sur TikTok sous le nom de @avocats__paris (155 abonné(e)s). « Cela fait quelques mois que nous réfléchissons à investir la plateforme. C’est la volonté de Julie Couturier, la bâtonnière de Paris, de vouloir toucher une cible plus large. Il nous manquait la possibilité d’atteindre plus directement la jeune génération », commente Adrien Croze, directeur de la communication du Barreau de Paris. Après une large consultation, l’institution juridique a choisi l’agence de communication corporate Format pour l’accompagner sur la création des contenus.

« Ce qui nous a séduits, c’est leur proposition de ligne édito. Il y a trois volets : une partie décryptage juridique, c’est le rôle du Barreau de Paris de vulgariser le droit sur des sujets de société, telle que notre vidéo sur le droit de grève. Un pan patrimonial et historique, propre à notre institution puisque nous sommes en possession d’un certain nombre d’archives et de documents qui nous permettent d’illustrer nos contenus. Enfin, montrer les dessous du métier d’avocat, le tout en surfant sur les tendances de la plateforme », poursuit-il. Pour la production du contenu natif TikTok, Format s’est allié à l’agence Frame55.

Les deux parties prévoient une quarantaine de contenus jusqu’à la fin de l’année en publiant un TikTok par semaine. Pour Thomas Khaski, fondateur de Format, c’est aussi un challenge : « C’est audacieux d’arriver sur une plateforme qui a des codes particuliers. Nous sommes convaincus qu’il y a une place pour des institutions comme le Barreau de Paris car TikTok a évolué d’une plateforme 100% divertissement vers plus de contenu informationnel et culturel. » À travers ces contenus, l’objectif pour le Barreau de Paris est également de « dépoussiérer une image parfois conservatrice de l’institution et de l’avocat, qu’inconsciemment, beaucoup peuvent encore avoir », conclut Adrien Croze.