À deux ans des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, la marque de soda a présenté le 13 septembre les actions qu'elle compte mener dans les mois qui viennent, notamment dans les quartiers prioritaires.
«Coca-Cola déclare sa flamme à Paris 2024.» C'est ainsi que Claire Revenu, directrice générale des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, a introduit la conférence de presse que la marque organisait mardi 13 septembre à l’Insep, haut lieu de la formation des athlètes français, et donc des futurs champions olympiques tricolores. A ses côtés, Tony Estanguet, président du comité des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 et triple champion olympique de canoë slalom.
A moins de deux ans du coup d'envoi des Jeux tant attendus, Coca-Cola France a dévoilé à cette occasion ses ambitions et ses projets en vue de Paris 2024. Premier temps fort, Coca-Cola parrainera une fois encore le relais de la flamme, un parcours symbolique lors duquel de nombreux relayeurs vont porter la flamme olympique à travers les différentes régions de France jusqu’à la cérémonie d’ouverture le 26 juillet 2024. «Nous sommes partenaires du relais de la flamme depuis 30 ans et les Jeux d’Atlanta, rappelle Claire Revenu. Ça permet à beaucoup de monde d’avoir accès à des valeurs de partage et de transmission.»
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Coca-Cola prévoit de lancer une campagne de recrutement dès l’été 2023 pour trouver les quelque 1 000 porteurs de la flamme. Pour Tony Estanguet, qui a participé à quatre reprises aux Jeux Olympiques, cette tradition est un véritable «symbole de paix». Un grand moment, fort en émotion, qui permet aux Français de célébrer l’événement ensemble, mais aussi de valoriser le pays hôte, dont une soixantaine de territoires seront traversés par la flamme et donc montrés sur les chaînes de télévision du monde entier. «Le relais de la flamme a une vraie dimension populaire, insiste Tony Estanguet. Et l’un des objectifs de Paris 2024 est justement de renforcer la place du sport en France.»
La marque américaine se donne aussi une ambition sociale, en cherchant à subvenir aux besoins des jeunes des quartiers prioritaires à travers un partenariat avec l’association Sport dans la ville. Celle-ci accompagne les jeunes pour les aider dans leur insertion sociale et professionnelle par le sport. «Près de 200 jeunes vont ainsi pouvoir assister à des compétitions des Jeux Olympiques et Paralympiques et faire partie de cette grande aventure», raconte Philippe Odou, cofondateur et directeur général de l'association. En plus d’un accès gratuit aux JO, ces jeunes pourront également rencontrer plusieurs collaborateurs de l’événement et seront accompagnés dans leur recherche d’emploi.
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Mais les ambitions de Coca-Cola ne s’arrêtent pas là. Dans la continuité de sa volonté d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2040, la marque a pour projet de profiter de ces Jeux pour accélérer la transformation de ses produits. En mai dernier, l’entreprise avait déjà annoncé vouloir consigner toutes ses bouteilles en verre dans les cafés, hôtels et restaurants en France d’ici à la fin de l’année. «Paris 2024 va nous permettre de les accélérer», explique Claire Revenu. Objectifs : réinventer un modèle de distribution sans empreinte carbone, réduire l’emballage et favoriser le recyclage de ses produits.
Ainsi, sur certains sites de la compétition, les gobelets seront consignés et réutilisables. Coca-Cola souhaite également mettre en place un système de fontaine, qui risque d’être un vrai défi logistique pour la marque. Les Jeux Olympiques et Paralympiques ayant lieu en plein été (du 26 juillet au 11 août), Coca-Cola sera en effet amené à produire sa boisson «sous des températures parfois élevées», ont avoué leurs dirigeants. Un défi à la hauteur de l'événement.
