A partir du 13 janvier, les joueurs de jeux vidéo des Etats-Unis et du Canada auront accès à Play Station Now, un service inédit de jeux vidéo à la demande, dont le modèle n’est pas sans rappeler celui de Netflix dans l’audiovisuel. Sony l’avait annoncé lors du récent CES de Las Vegas, il s’apprête désormais à le lancer officiellement.
Concrètement, pour 19,99 dollars par mois ou 44,99 dollars pour trois mois (avec une période d’essai gratuit de 7 jours), les «gamers» utilisateurs de la console de jeux Play Station 7 auront un accès illimité à une centaine de jeux, dont des «blockbusters» comme Killzone 3, The Walking Dead, Swarm, The Cave et Alien Rage.
Dans un deuxième temps, le service sera déployé sur les autres consoles de Sony (PS3, PS Vita et PS TV) ainsi que sur les téléviseurs Sony (et Samsung compatibles).
Ce type de consommation des jeux vidéo est encore naissant. En France, d’après une étude publiée en début d’année par la Hadopi et le Syndicat national du jeu vidéo, seuls 17% des joueurs déclarent jouer à des jeux en free-to-play (jeu gratuit illimité avec micropaiement pendant le jeu) ou en accès payant (que ce soit un achat à l’acte ou par abonnement). Parmi ceux-ci, 24% ont opté pour un mode payant par abonnement.
Tests de sécurité
Avec prudence, Sony n’annonce pas de date de lancement de son nouveau service dans d’autres continents, une manière de le tester en Amérique du Nord «pour s’assurer des capacités de nos serveurs, mais aussi de la sécurité contre d’éventuels risques de piratage», précise une porte-parole de Sony France.
De fait, le sujet de la sécurité est sensible pour le groupe japonais, après le piratage fin 2014 du système informatique de Sony Pictures, l’obligeant notamment à revoir les modes de distribution de son film satirique The Interview. Mais aussi la perturbation, à Noël, des services en ligne des consoles Play Station et Xbox (Microsoft) après une cyber-attaque présumée.
