L'activité de Facebook a généré en 2014 la création de 78 000 emplois indirects en France, où le réseau social compte 28 millions d'abonnés, selon une estimation du cabinet Deloitte publiée mardi, rapporte l'AFP. Dans le détail, 36 000 emplois ont été créés grâce à l'impact marketing du réseau social, 27 000 dans le secteur de l'économie des applications mobiles et 16 000 «à travers la contribution de Facebook à la demande d'appareils connectés». Le précédent rapport de Deloitte sur l'activité de Facebook avait fait état de 22 000 emplois indirects générés en France au cours de l'année 2011.
«C'est un chiffre très encourageant, qui montre que Facebook est un véritable levier de croissance et un acteur qui arrive à générer de l'activité économique et de la création d'emplois», a commenté à l'AFP Laurent Solly, directeur général de Facebook France.
Facebook «encourage les grandes entreprises et les grands annonceurs, mais aussi les PME et les TPE, à utiliser les outils marketing de la plateforme et à communiquer sur leurs marques, ajoute-t-il. Et développer son marketing sur Facebook est une source de croissance, de productivité, de valeur: nous accompagnons toutes ces entreprises dans leur transformation digitale et nous en faisons une opportunité de croissance.» A titre d'exemple, le site de covoiturage Blablacar «concentre aujourd'hui 70% de ses dépenses marketing sur Facebook», indique le réseau qui rappelle également que 30 millions d'entreprises locales, TPE ou PME, disposent aujourd'hui d'une page Facebook.
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«Autour du réseau social, un véritable écosystème regroupant des grandes et petites entreprises, des start-up innovantes, des éditeurs, des développeurs ou encore des agences médias continue de se développer et d'utiliser Facebook comme un outil de travail, de marketing et de développement économique», résume Facebook, qui a commandé l'étude. Au niveau mondial, le réseau social a permis la création de 4,5 millions d'emplois indirects, et «de plus de 227 milliards de dollars de valeur, hors revenus de l'entreprise elle-même», selon Deloitte qui indique se baser sur une «estimation de l'impact économique global» de Facebook.
Le premier pays à en bénéficier sont les Etats-Unis, suivis par l'Union européenne où l'activité du groupe a généré 51 milliards de dollars d'activité économique et la création de 783 000 emplois. La France est le quatrième pays à bénéficier de cet impact économique, après le Royaume-Uni et le Brésil.