La direction du Monde et ses journalistes protestent contre les propos de leur actionnaire Pierre Bergé, qui a accusé mardi 10 février le journal de «délation» pour avoir «jeté en pâture le nom» de personnalités mises en cause dans l'enquête Swissleaks. «Nous condamnons avec force, comme les fois précédentes, cette intrusion dans le contenu éditorial. Le rôle des actionnaires est de définir la stratégie de l'entreprise, et non de tenter de peser sur le sens de l'information», a réagi la Société des rédacteurs, après avoir d'abord minimisé l'incident. La direction du Monde a elle aussi «déplor(é) les attaques portées par Pierre Bergé contre les journalistes du Monde», dans un communiqué et assuré «assum(er) les choix éditoriaux qui ont été faits au cours de cette enquête et lors de sa publication».

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