Télévision
Au pouvoir depuis trois mois, le nouveau gouvernement grec vient de tenir une de ses promesse électorales: rétablir le groupe audiovisuel public ERT, fermé depuis 2013.

Le Parlement grec a voté dans la nuit de mardi à mercredi le rétablissement du groupe audiovisuel ERT, fermé brutalement il y a deux ans par le précédent gouvernement de coalition droite-socialistes dans le cadre de la politique d'austérité.

Le projet de loi intitulé «Règles pour l'organisme public de radio-télévision (ERT), société anonyme» a été voté surtout par la majorité du gouvernement de coalition de gauche radicale et des Grecs Indépendants. Le principal parti d'opposition de droite Nouvelle-Démocratie a voté contre. Ce texte prévoit donc le rétablissement de la ERT, qui remplace son ersatz Nerit, instauré un an après sa fermeture. C’était l'une de promesses électorales du nouveau gouvernement de la gauche radicale Syriza, au pouvoir depuis trois mois.



Redevance de 3 euros par mois

 

Outre le remplacement de Nerit par l'entité historique ERT, la nouvelle loi prévoit la réintégration des 1 550 anciens employés de la ERT qui le souhaitent. Au total, ERT avait plus de 2 600 salariés mais des centaines sont partis à la retraite après sa fermeture tandis que d'autres avaient été embauchés par la Nerit. Selon la presse locale, 2 300 personnes formeraient la nouvelle ERT. La loi stipule aussi que «le coût de la ERT s'élève à 60 millions d'euros par an et qu'il sera couvert par la redevance qui a été fixé à 3 euros par mois».

 

Critiquée dans le passé pour ses gaspillages et sa pléthore d'employés, la ERT avait été fermée le 11 juin 2013 dans le cadre des mesures de rigueur imposées par les créanciers du pays (l’UE et le FMI). L'organisme avait été remplacé un an plus tard par Nerit, uns structure à budget réduit qui ne comprenait que 500 employés. 

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