Stéphane Richard, PDG d'Orange a annoncé samedi 6 juin à l’AFP que son groupe souhaitait rester en Israël et a démenti une nouvelle fois tout désengagement de ce pays.
Mercredi 3 juin au Caire, Stéphane Richard avait évoqué la volonté de son groupe de mettre un terme à son accord de licence avec Partner, «dès que cela est possible contractuellement», ce qui a été considéré comme une volonté de quitter le territoire israélien. Cela a provoqué une vive polémique, remontant au plus haut niveau puisque le Premier ministre israélien et le ministre français des Affaires étrangères sont intervenus sur le sujet.
Stéphane Richard assure que son groupe «ne soutient aucune forme de boycott, en Israël ou ailleurs dans le monde. Au terme de discussions avec Partner, un amendement a été inscrit en avril dernier afin d'introduire une date limite à la licence.» Celle-ci «est désormais valide jusqu'au 31 mars 2025», rappelle-t-il.
«Un industriel a le droit de choisir ses partenaires, et, en Israël, Orange veut continuer à travailler. C'est à Orange et à Orange seul de déterminer avec qui», a déclaré l'entourage de François Hollande.
L'ancien président français Nicolas Sarkozy, qui s'exprimait devant des journalistes à Jérusalem, a refusé de commenter les propos de Stéphane Richard, mais estimé que tout boycott d'Israël était «inadmissible». «Je ne veux pas rentrer dans la polémique, je sais que Stéphane Richard viendra ici s'expliquer», a-t-il déclaré.
«Le boycott d'Israël est inadmissible. Je ne dis pas qu'il y avait une volonté de boycott de la part d'Orange, mais je dis que ce n'est pas comme ça qu'on fera la paix», a-t-il ajouté.