Aider les jeunes à bien démarrer dans la vie active: tel est le projet du site Les Echos Start, lancé par le groupe les Echos le 18 septembre. Dans son viseur, les 20-30 ans, qu’ils soient encore étudiants ou jeunes actifs. Actuellement, 12% de cette cible consomme la marque Les Echos, que ce soit sur le papier ou le digital, selon l'éditeur. «C’est important pour nous de parler dès aujourd’hui à nos lecteurs de demain», a expliqué Francis Morel, PDG du groupe, lors de la conférence de lancement. «Aujourd’hui, les cadres viennent sur la marque Les Echos entre 30 et 35 ans. Il faut installer un réflexe Les Echos le plus tôt possible», a ajouté Christophe Victor, son directeur général délégué.
Coach sur site
Avec Les Echos Start, le groupe espère doubler son taux de pénétration sur cette cible jeune et ce, le plus rapidement possible. Pour y parvenir, le quotidien économique a constitué une rédaction de cinq jeunes journalistes chargés d’alimenter le site en contenus, dans des formats et sur des sujets qui intéressent les 20-30 ans. «Nous voulons faire du site un coach, qui aide les étudiants et jeunes actifs à construire et réussir leur entrée dans la vie active», résume Julie Ranty, éditrice du site.
Au sommaire, des articles sur l’actualité des entreprises, des conseils pour rejoindre une entreprise, travailler à l’étranger, monter son entreprise, le tout agrémenté de nombreux témoignages de jeunes actifs passés par là quelques années plus tôt. L’internaute peut également consulter des offres de stage ou d’emploi ainsi que des fiches-entreprises, au sein desquelles chacune peut se présenter moyennant finances.
A moyen terme, le brand content doit représenter la moitié du chiffre d’affaires publicitaire, le restant provenant de la publicité digitale classique. Entièrement gratuit pour l’internaute, le site vise 500 000 visites d’ici à la fin de l’année et un million en 2016. «L’objectif n’est pas la rentabilité. Ce projet est considéré comme un investissement pour instaurer un réflexe de consommation chez les jeunes», conclut Julie Ranty.
