Après l'Australie, Les Etats-Unis et le Royaume-Uni, le site The Conversation, qui propose des analyses sur l'actualité à partir de contributions d'universitaires, vient de lancer une version française. Aux manettes, Didier Pourquery et Fabrice Rousselot, respectivement ancien directeur adjoint de la rédaction du Monde et ex-directeur de la rédaction de Libération, avec à leurs côtés des chercheurs de renom comme Philippe Marlière et Pierre Leriche.
«The Conversation a pour ambition d’offrir un espace éditorial novateur reposant exclusivement sur l’expertise, dans une logique d’éclairage et d’approfondissement. Les contributeurs sont exclusivement issus des milieux académiques, et ne parlent que des sujets qu’ils maîtrisent, afin d’apporter leurs connaissances pour aider les lecteurs à décrypter les faits, à voir l’actualité sous un angle différent, à restituer les choses dans une perspective plus globale, plus historique, plus rigoureuse. Et nourrir ainsi un débat de qualité», explique The Conversation sur son site.
A mi-chemin entre l'universitaire et le journalisme
Son leitmotiv, «l'expertise universitaire, le flair journalistique», comme le définit sa baseline. Au sommaire, six grandes rubriques : Arts et Culture, Economie et Entreprise, Education, Environnement et Energie, Politique et Société, Science et Technologie. «Nos contributeurs apporteront un autre regard, en proposant des articles sur des thèmes qui font l’actualité de la recherche, représentant des découvertes et des innovations, traçant de nouvelles perspectives sur les chemins du savoir», ajoute Arnaud Mercier, professeur en information-communication à l’Institut français de presse (université Panthéon-Assas) dans un texte de présentation.
La version française de The Conversation est notamment financée par l'Institut universitaire de France, la Conférence des présidents d'université et Paris Sciences & Lettres Research University. Tous les articles sont en accès gratuit, le site se définissant comme à but non lucratif.
