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Selon nos informations, Emmanuel Davidenkoff, directeur de la rédaction de L'Etudiant, qui a annoncé son départ mercredi 14 octobre de Groupe Altice Media, s'apprête à rejoindre Le Monde comme rédacteur en chef pour piloter les projets campus du quotidien. Joint par Stratégies, Emmanuel Davidenkoff, également chroniqueur à France Info, a indiqué qu'il partait pour une «nouvelle aventure» et non pas en réaction contre l'actionnaire.

Directeur de la rédaction du groupe L'Etudiant depuis sept ans, ancien de Libération et du groupe Bayard, auteur notamment du Tsunami numérique (Stock), Emmanuel Davidenkoff a créé une newsroom B to B et B to C et développé la partie B to B sous la marque Educpros. Il a favorisé le développement de la marque en portant de 55 à 100 le nombre de salons. Le groupe L'Etudiant est une activité rentable de Groupe Altice Média (GAM) et doit être prochainement filialisé alors qu'un plan social, prévoyant 125 licenciements, a donné lieu à une motion de défiance au sein de l'ex-groupe Express Roularta. 

«Je crois toujours autant en l'avenir de la marque, qui est forte, et la perspective de la filialisation est prometteuse», estime Emmanuel Davidenkoff.

Christophe Barbier reste à son poste

Le groupe éditeur de L'Express va perdre un autre de ses dirigeants. François Busnel, directeur de la rédaction de Lire, un autre mensuel du groupe, a aussi annoncé son départ à son équipe. Renaud Revel, autre figure de L'Express, a lui aussi envisagé de quitter le groupe, mais n'a pas arrêté sa décision.

Depuis son rachat en juin par Patrick Drahi, le groupe L'Express (L'Expansion, Mieux vivre votre argent, Point de vue, Studio Cinélive, L'Etudiant, Lire...) subit une coupe claire dans ses effectifs. Au plan social s'ajoutent plus de 115 autres départs dans le cadre d'une clause de cession ouverte cet été.

Christophe Barbier, nommé en juin à la tête des rédactions du groupe par Patrick Drahi, a confirmé de son côté à l'AFP qu'il conservait ses fonctions. Une motion de défiance a été votée mardi 13 octobre contre lui et les actionnaires par une forte majorité de journalistes du groupe. «Etant dans le groupe depuis 19 ans, je suis le mieux placé pour faire un plan social [PSE] éclairé, qui corresponde à l'intérêt du journal», a-t-il assuré à l'AFP.

Au bout du compte, le groupe passera de 700 à 500 salariés, avec une réduction d'environ un tiers des effectifs des rédactions.

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