TELEVISION
La version remaniée des marionnettes faisait sa rentrée, en cryptée, hier soir sur Canal +, et a réalisé un beau score d'audience. L'émission a été aussi été très commentée et critiquée sur Twitter.

Le retour des Guignols de l'info, hier soir, sur Canal + à 20h55 a attiré 1 464 000 téléspectateurs (abonnés), soit 7,5% de part d'audience. Un très bon score pour le redémarrage de ce programme, désormais diffusé en crypté. Le grand retour, dans une version repensée par le nouveau patron de la chaîne, Vincent Bolloré, était centré sur la politique, au lendemain des élections régionales. Pour leur première diffusion depuis la reprise en main de la chaîne par l'homme d'affaires breton, qui avait envisagé cet été de les remplacer, les marionnettes ont collé à l'actualité, avec des sketchs sur la famille Le Pen, les élections régionales et la Cop 21. Les célèbres marionnettes ne sont pas revenues sur les raisons de leur absence, pendant laquelle les auteurs historiques ont été remplacés, le décor, entièrement revu, et la ligne, repensée pour être plus internationale et davantage tournée vers le divertissement.

 

PPD au second plan 


Très franco-francais, ce premier épisode de la 27e saison présentait des pastiches d'hommes politiques (Nicolas Sarkozy, François Hollande) de sportif (Zlatan Ibrahimovic) ou d'animateurs (Cyril Hanouna, Yann Barthes). Le présentateur vedette, PPD, pastiche du journaliste Patrick Poivre d'Arvor, était également de la partie, entouré d'Elise Lucet, de David Pujadas et d'Eric Zemmour, mais la présentation du faux JT était assurée par deux journalistes inconnus parodiant BFMTV.

 

Un accueil mitigé sur Twitter

 

Sur Twitter, l'accueil des premiers spectateurs était trés mitigé: «Rendez-nous les vrais Guignols», «Nullissime cette nouvelle version», «Finalement, c'était une bonne idée de crypter les Guignols»... «Pas mal, la nouvelle formule des Guignols. Mais Vincent Bolloré devrait se faire aider pour les textes», s'amusait l'humoriste Didier Porte sur le réseau social. L'éventuelle disparition des impertinentes marionnettes avait entraîné une vaste mobilisation cet été sur les réseaux sociaux et dans la classe politique, faisant réagir jusqu'à François Hollande qui avait rappelé que «la caricature, ça fait partie du patrimoine».

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