Télévision

L’opération ne sera pas symbolique. En juillet, Alain Weill installera son bureau, son groupe et sa pléiade de chaînes dans un immeuble flambant neuf, porte de Sèvres, à Paris, à proximité du ministère de la Défense. Il y a urgence: les actuels locaux, situés à quelques encablures de la nouvelle adresse, sont devenus bien trop étroits pour Next Radio TV. Nouvel homme fort du magnat Patrick Drahi, propriétaire d’Altice, maison mère de SFR, Alain Weill devra, en 2017, consolider un empire composé d’une dizaine de chaînes, dont BFM TV est le vaisseau amiral. 

Son challenge? Rentabiliser rapidement les investissements réalisés par Altice et le groupe SFR dans les lancements de chaînes (SFR Sport, BFM TV Sport, BFM Paris…) et les prises de participation (39% dans Numéro 23), tout en restructurant ses actifs (BFM Business, RMC) et en gardant un œil sur ceux d’Altice (I-24 news, MCS).

En parallèle, Alain Weill devra gérer L’Express, Libération et les titres de presse restés dans l’univers SFR (Point  de vue, Studio ciné live…). Très inspiré par les médias audiovisuels américains, l’homme d’affaires n’est, en revanche, pas à l’aise avec la presse écrite. Son aventure avec La Tribune s’est ainsi conclu par un semi-échec et ses prises de position n’ont jamais été très claires concernant l’avenir de la presse dans le papier, au profit du seul support numérique.

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