Presse
Après une nouvelle formule du Parisien en septembre, c’est au tour de son supplément féminin La Parisienne d’être relancé. Explications avec la directrice générale du titre, Sophie Gourmelen.

Quelle est l’ambition de la relance de La Parisienne ?

Sophie Gourmelen. L’audience féminine est stratégique pour nous puisque 49% des lecteurs de la marque Le Parisien sont des femmes. Nous voulons capitaliser sur ce lectorat et redynamiser le bijou qu’est la marque La Parisienne . Cette relance, qui s’inscrit dans une stratégie plus globale de modernisation du Parisien , initiée en septembre dernier, s’opère d’abord sur mobile avec la volonté d’accompagner les femmes dans leur quotidien en jouant la carte de la proximité, de l’énergie, du positif. Le projet du nouveau site mobile, lancé le 11 avril, a été pensé autour de modules facilement partageables sur les réseaux sociaux, par exemple des défis à relever, des twists mode en vidéo ou des gif animés sur la beauté. Le 14 avril, c’est un nouveau magazine La Parisienne qui viendra enrichir l’offre week-end du Parisien une fois par mois, avec un ton très complice, positif, et un magazine très incarné. Parmi les objectifs de cette relance, qui représente un investissement de cinq millions d’euros, nous voulons développer le chiffre d’affaires publicitaire, notamment grâce au brand content et aux opérations spéciales, et ainsi renouer avec la rentabilité en 2018.

Quel bilan dressez-vous de la nouvelle formule du quotidien, lancée en septembre ?

S.G. L’un des objectifs était de stabiliser la diffusion du titre en développant l’abonnement, print ou numérique. Nous avons déjà fait un pas important sur Le Parisien [diffusion France payée à -4,4% en 2016, -1,9% sur janvier-février 2017, selon l’ACPM]. Notre stratégie de développement de la diffusion du titre commence à opérer. C’est moins vrai sur Aujourd’hui en France [-5,5% en 2016, -6,4% sur janvier-février 2017], essentiellement parce que c’est un journal qui est quasiment exclusivement vendu en kiosques et qui n’a pas d’existence sur le numérique. Pour autant, Aujourd’hui en France reste un actif important pour le groupe, avec plus de 130 000 exemplaires diffusés chaque jour [plus de 200 000 ex. pour Le Parisien ]. Sur le plan publicitaire, nous faisons un bon début d’année : +25% sur le seul mois de janvier, stabilité sur janvier-mars. Nous avons réussi à gagner en part de marché et à capter des annonceurs qui ne venaient pas ou plus, comme la grande distribution ou Air France. Nous récoltons également les fruits d’opérations spéciales que nous ne faisions pas avant, par exemple en janvier avec La Poste autour de notre offre de brand content Like Le Parisien.

Quels sont vos prochains projets pour Le Parisien ?

S.G. Nous avons lancé début avril une nouvelle application mobile, avec l’introduction d’un metered paywall [paiement au compteur]. D’ici la fin de l’année, nous allons travailler sur l’engagement de l’audience sur notre site, via des modules de personnalisation du contenu. L’édition dominicale du Parisien va également être refaite avant l’été. Enfin, nous venons d’entamer une réflexion sur une nouvelle formule pour Le Parisien Magazine , qui pourrait aboutir avant la fin de l’année.

Suivez dans Mon Stratégies les thématiques associées.

Vous pouvez sélectionner un tag en cliquant sur le drapeau.