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Depuis avril 2010, le groupe Bonnier a lancé cinq applications Ipad. Premier bilan avec avec Sarah Ohrvall, directrice du département recherche et développement du suédois.

Comment avez-vous élaboré les formules Ipad de vos magazines?

Sarah Ohrvall. Nous sommes partis du principe que les lecteurs voulaient garder le plaisir propre à l'écrit mais que la présentation et la façon d'intervenir sur le contenu devaient être radicalement nouvelles. Nous avons demandé à nos graphistes de travailler avec les consultants de Berg, des spécialistes des nouvelles interfaces, mais pas de l'imprimé. J'ai demandé à cette équipe hybride de construire une application qui fasse vivre à l'utilisateur de l'Ipad une expérience de lecture aussi riche que celle des lecteurs du magazine imprimé.

 

Votre panel de lecteurs test n'était-il pas favorable à une formule proche du print?

S.O. De prime abord, si. Mais au fil du test nous avons réalisé qu'elle n'était suffisamment innovante pour les pousser à l'achat. Nos équipes ont donc mis au point des formules de navigation nouvelles, verticales ou horizontales, donnant accès au contenu à travers soit des photos, soit des textes plus classiques.

 

Les ventes sont-elles au rendez-vous?

S.O. Popular Science a été lancé le premier, en avril. Il est vendu au numéro au prix de 5 dollars. En six mois, les ventes sur Ipad représentent déjà 12% de la diffusion. Depuis, nous avons lancé cinq autres magazines et nous en préparons encore trois. Cela nous permet de toucher un autre public, plus jeune, plus technophile et disposant d'un niveau de revenu plus élevé. Pour Bonnier, l'Ipad et les autres tablettes sont une formidable occasion de développer le lectorat et le chiffre d'affaires.

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