Comment le chiffre d'affaires de L'Etudiant se décompose-t-il?
Jean Weiss. Notre chiffre d'affaires (CA), de l'ordre de 33,2 millions d'euros, a progressé de 10% par rapport à 2011. La publicité en représente 22%, dont 27% sur le print et 63% sur le Web, alors qu'il y a cinq ans nous réalisions 21% de notre CA sur Internet. Les salons constituent 60% du CA, la diffusion 12% (en incluant l'édition de livres, 55 par an) et les autres produits 6%. Aujourd'hui, les deux médias qui ont vraiment le vent en poupe sont les salons et le Web.
Que proposez-vous sur Internet?
J.W. Notre site Letudiant.fr a reçu 2,182 millions de visiteurs uniques (VU) en mars [source Nielsen]. Il y a cinq ans, la fréquentation du site était de l'ordre de 242 000 VU par mois. Il est destiné aux collégiens et lycéens, mais aussi aux étudiants de l'enseignement supérieur: une cible qui va des jeunes de 15-16 ans à ceux qui décrochent leur premier emploi. Par ailleurs, le groupe L'Etudiant mettra en ligne, en septembre, une chaîne «lifestyle», trendy.letudiant.fr, accessible depuis le portail Letudiant.fr. Il s'agit d'une chaîne consacrée à des sujets mode, beauté et décoration. Au menu, des sujets comme «Comment s'habiller pour les oraux de Sciences Po». Ce lancement s'accompagnera d'une campagne de communication en print et en affichage, signée par le créatif Eric Hélias. Aujourd'hui, sur le Web, nous réalisons un CA de 4,8 millions d'euros.
Combien de salons L'Etudiant organise-t-il?
J.W. 70, contre 42 il y a quatre ans: nous comptons passer à 75 salons pour la saison 2012-2013. Nous souhaitons intensifier notre activité B to B, notamment la formation continue pour les adultes, avec pour cible les décideurs de l'enseignement supérieur en France. Il existe 5 500 établissements d'enseignement supérieur en France, sur lesquels nous bénéficions d'un taux de pénétration de 50%. Par ailleurs, nous avons développé une activité de coaching: des conseillères pédagogiques reçoivent les jeunes, 1 500 à 1 800 par an, et les orientent. Nous désirons creuser notre sillon de ce côté-là, par une activité de soutien scolaire par exemple. Le groupe L'Etudiant s'est développé sur les salons et sur Internet, il s'agit désormais de fortifier notre activité services.
