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Le médiateur national du crédit aux entreprises, Gérard Rameix, devait remettre en début de semaine son rapport au gouvernement sur la réforme de Presstalis. Il s'agit de dégager les pistes de financement afin d'éviter le dépôt de bilan du principal acteur de la distribution de la presse. Objectif: assurer le retour à l'équilibre de l'entreprise, qui ne peut déjà plus payer ses charges sociales. Les éditeurs ont accepté le principe d'une augmentation de capital via une ponction sur les ventes (0,5%), une hausse d'un point des barèmes tarifaires applicables aux coopératives et des aménagements de trésorerie. Ils attendent désormais un effort de 150 à 200 millions d'euros sur quatre ans de la part de l'Etat pour parvenir à une restructuration des messageries. Il est prévu de réduire de 40% les effectifs de Presstalis, sur un total de 2 500 salariés. La moitié de la distribution des magazines, en région parisienne, est déjà assurée par Géodis. L'idée est d'aller plus loin avec ce prestataire extérieur. De son côté, le nouveau schéma directeur pour les dépôts de presse fait l'objet d'une consultation publique depuis le week-end. ll s'agit de supprimer 38 dépôts de presse sur 137, dont une cinquantaine appartiennent à Presstalis. La validation du schéma pourrait être décidée à l'issue d'une assemblée générale du Conseil supérieur de messageries de presse (CSMP) le 26 juillet. Le syndicat Filpac-CGT a d'ores et déjà décidé de faire monter la pression en appelant à une journée sans presse, qui devait se traduire par la non-parution des quotidiens, le 5 juillet.

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