Sur le terrain des médias, les Jeux olympiques 2012 auront été marqués par deux phénomènes: l'explosion des usages en mobilité et celle du partage de l'information sur les réseaux sociaux.
Quelques chiffres: un tiers des visites du site de la BBC et le dixième des vidéos visionnées l'ont été en mobilité, rappelle Paid Content.
Le site officiel des jeux, London2012.com, a lui été davantage consulté depuis un smartphone ou une tablette (60% des visites) que depuis un ordinateur, comme le montre le diaporama édité par Alex Balfour (@AlexBalfour2012), le responsable des nouveaux médias du comité d'organisation.
Du côté des réseaux sociaux, l'aspect quantitatif frappe l'imagination: 150 millions de tweets échangés sur Twitter, près de 400 millions sur Weibo, le réseau chinois de microbloging, selon l'AFP. La victoire d'Usain Bolt au 200 mètres a été saluée par des salves de 80 000 tweets par minute...
Les sponsors aiment Twitter
Mais l'aspect le plus intéressant est pointé par le Financial Times, dans un article intitulé «Social media could turn athlete earnings gold». Le temps d'exposition d'un roi ou d'une reine du stade est très court. Une fois les J.O. terminés, les égéries potentielles des marques rentrent vite, trop vite, dans l'ombre. Sauf s'ils ont noué une relation avec leur public via Twitter ou Facebook, explique en substance l'article du FT. Les marques ont d'ailleurs l’œil rivé sur le compteur des followers, relève Ricky Simms. Directeur de Pace Sports Management, il est aussi l'agent d'Usain Bolt qui, entre autres podiums, décroche celui des réseaux sociaux avec 1,6 million d'abonnés, devant Michael Phelps (1,3 million).
Les médaillés français ont, eux, une vraie marge de progression. Dans le peloton de tête on trouve le handballeur Nikola Karabatic, avec 38 000 abonnés, le nageur Yannick Agnel (35 000), Tony Estanguet (12 000), Renaud Lavillenie (7 100) et... Teddy Riner avec 69 abonnés à la clôture des Jeux, sur son nouveau compte @Teddy_Riner.
