Julian Assange a prononcé dimanche 19 août un discours depuis l'ambassade londonienne d’Équateur, qui lui a accordé l'asile politique, à quelques mètres seulement de policiers britanniques prêts à bondir s'il avait mis le pied dans la rue. Après avoir remercié les pays d'Amérique du Sud et centrale qui le soutiennent, il a défendu la liberté de la presse dans le monde, demandant aux États-Unis de «cesser leur chasse aux sorcières contre Wikileaks». Il a appelé à la libération du soldat américain Bradley Manning, arrêté en 2010 et soupçonné d'avoir fourni au site de révélation de documents secrets des milliers de télégrammes diplomatiques américains. Enfin, Assange a évoqué le groupe russe Pussy Riot, condamné cette semaine à deux ans de détention. Le fondateur de Wikileaks est au cœur d'un imbroglio diplomatique impliquant l'Angleterre, les États-Unis, la Suède et l’Équateur.

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