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Les propos d'Aurélie Filippetti sur la Hadopi et l'insuffisance de l'offre légale ont suscité la «stupeur» de la Sacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique). «La solution, c'est l'offre légale, par abonnement, avec un choix large, des catalogues variés. Or, là-dessus, la Hadopi n'a pas fait son travail, n'a pas rempli sa mission, c'est-à-dire contribuer au développement de l'offre légale», a déclaré le 14 septembre la ministre de la Culture et de la Communication. «J'ai lu avec stupeur les propos prêtés à la ministre de la Culture», a répliqué à l'AFP le directeur général de la Sacem, Jean-Noël Tronc. Ajoutant: «Personne n'a le droit d'ignorer qu'on dispose de plus de 14 millions de morceaux de musique en écoute légale sur Internet, que ce soit par téléchargement ou en écoute gratuite.» Le directeur général du Snep (Syndicat national de l'édition phonographique), David El Sayegh, a cité Deezer et Spotify pour rappeler que «l'offre légale existe» et que «ce n'est pas à la Hadopi de la créer».

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