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Même sans téléviseurs connectés, les programmes développent l’interaction avec leurs fans grâce à l’ensemble de la palette des supports numériques.

A la veille du Mipcom, qui se tiendra du 8 au 11 octobre à Cannes, Eurodata TV Worldwide s'est penché sur les programmes interactifs. «Les contenus sont déjà connectés, même sans téléviseurs connectés», assure Amandine Cassi, directrice du pôle études internationales au sein de la structure de Médiamétrie.


Selon GFK, sur le premier semestre 2012, les ventes de téléviseurs pouvant être connectés à Internet, ont atteint en France 745 000 unités, soit une progression de 15%. C'est loin des +64% observé en Italie et des +73% en Allemagne.

 

«Il faudrait attendre une dizaine d'années avant de voir le parc des télés renouvelé, poursuit Amandine Cassi. Mais d'ores et déjà, la connexion peut se faire avec les box des opérateurs ADSL, les tablettes numériques ou les smartphones.»

 

De la "Fantasy" au programme

 

Eurodata TV a recensé de nombreux exemples de contenus connectés, comme lors des JO de Londres, où une application permettait de régler l'angle de vue d'une caméra. Le principe du jeu de «Fantasy», où un internaute peut monter son équipe virtuelle mais avec des joueurs réels, se décline dans les autres programmes.

 

Aux Etats-Unis, les spectateurs peuvent virtuellement coacher leur candidat préféré dans The Voice, ou suivre leur personnage favori dans la déclinaison jeu («Rise To Power») de la nouvelle version de Dallas

 

Enfin, les séries policières, comme American Horror Story ou Hunted, développent leurs mondes parallèles sur le Net et les réseaux sociaux avec de faux vrais sites qui proposent aux internautes de rejoindre des sociétés secrètes. En France et en Allemagne, sur Arte, la série The Spiral est aussi imbriqué dans un jeu sur Internet mêlant virtuel et réel autour d'un vol de tableaux. 

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