Les recettes publicitaires des médias français ont enregistré une baisse de 4,6% sur les six premiers mois de cette année, à 4,477 milliards d'euros (+2,2% au premier semestre 2011), selon l'Institut de recherches et d'études publicitaires (Irep) et France Pub.

Les deux organismes tablent sur un meilleur deuxième semestre, mais aussi sur des recettes publicitaires en baisse sur l'ensemble de l'année.

Plusieurs médias ont connu un retournement de tendance après deux semestres de progression, comme la télévision (-4,2% au premier semestre 2012 contre +3,9% au premier semestre 2011), les magazines (-3,5% contre +1,3%), les quotidiens gratuits d'information (-4,3% contre +11,3%) et la publicité extérieure (-4,2% contre +0,4%).

D'autres poursuivent une tendance «baissière» depuis trois ans, comme la presse spécialisée (-6,7% contre -1,2%), et la presse gratuite d'annonces (-32% contre -11%), ce marché étant affecté par la disparition de la Comareg.

Boom de la publicité mobile 

Certains médias continuent pour leur part d'afficher une progression, certes moins forte, tels le cinéma (+10% contre +40,5%), le mobile (+20,9% contre +44,3%), le «search» (recherches sur Internet, +7% contre +14%) ou encore le «display» (bannières publicitaires sur Internet, +5,5% contre +15%).

De son côté, la radio reste stable (-0,9% contre -0,5%), tandis que les quotidiens régionaux plongent à -5,6% (contre +1,1%) et que la presse quotidienne nationale baisse de 6,7% (contre -5,7%).

Parallèlement aux recettes, le marché des dépenses en communication des marques et des annonceurs devraient subir une légère diminution de 1% (contre +1,9% en 2011). Les secteurs moteurs restent la distribution, l'automobile et la mode, contrairement aux boissons, aux télécoms et à la banque-assurance qui sont en baisse.

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