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Le tribunal de commerce de Paris a renouvelé, vendredi 5 octobre, la mission de la mandataire nommée en novembre 2011 pour aider Presstalis à éviter le redressement judiciaire. La direction de Presstalis, les actionnaires (les éditeurs) et les pouvoirs publics sont en effet parvenus à un accord pour sauver les messageries: un plan de restructuration prévoit 1 250 suppressions de postes sur un total de 2 500 salariés, pour un coût estimé à 200 millions d'euros sur quatre ans. Les pouvoirs publics apporteront 35 millions les deux premières années et sont disposés à fournir des garanties les deux années suivantes, à hauteur de 60 millions, au cas où les économies prévues pour les restructurations de la filière ne seraient pas atteintes en 2014. Les éditeurs, eux, paieront un peu plus cher la diffusion de leurs titres. Les négociations doivent maintenant s'ouvrir avec les partenaires sociaux à propos des modalités du plan. Le Syndicat général du Livre et de la communication écrite CGT (SGLCE-CGT) a appelé dans un communiqué à manifester «massivement» demain mardi 9 octobre et à un arrêt de travail de 24 heures.

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