Twitter a affirmé le 8 janvier ne pas pouvoir communiquer les données permettant d'identifier les auteurs de tweets racistes ou antisémites sans le feu vert de la justice américaine, lors d'une audience de référé au tribunal de grande instance de Paris. Le réseau avait été assigné en novembre par l'UEJF (Union des étudiants juifs de France) et par l'association J'accuse-Action internationale pour la justice après la diffusion de tweets antisémites. L'avocate de Twitter estime que la juge des référés devrait se déclarer incompétente car ces données sont collectées et conservées aux Etats-Unis par la société, implantée à San Francisco et soumise à la loi américaine. L'avocat de l'UEJF a dénoncé les arguments «très hypocrites» de Twitter. La juge rendra sa décision le 24 janvier.

Suivez dans Mon Stratégies les thématiques associées.

Vous pouvez sélectionner un tag en cliquant sur le drapeau.