Le gouvernement ne soutiendra pas en l’état la règlementation e-privacy, qui va être débattue au Parlement européen, et qui doit remplacer la directive du 12 juillet 2002 sur la protection de la vie privée dans les communications électroniques. S’il est favorable à une protection des internautes sur leurs données personnelles, il n’approuve pas l’idée de demander le consentement entre l’internaute et son navigateur (Safari, Chrome, Mozilla Firefox…). Cette disposition, qui fait notamment bondir les éditeurs de médias qui craignent un blocage préventif des cookies (qui leur permet de monétiser leur site via la publicité ciblée), est écartée au profit d’une autre mesure : le consentement opéré site par site. Les éditeurs de presse pourraient ainsi mettre en avant l’intérêt des cookies pour reconnaître, par exemple, les abonnés. Si la Commission européenne souhaiterait que le texte soit arrêté en mai 2018, la France compte sur sa capacité d’influence en Europe pour obtenir cette restriction. 

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