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Avec Smash, les entreprises peuvent profiter de l’envoi de fichiers numériques pour lancer des campagnes de promotion, faire du teasing ou encore partager leurs dernières actualités, auprès de leurs prospects, leurs clients et tout autre acteur de leur écosystème.

Il fallait y penser. La start-up lyonnaise Smash a eu l’ingénieuse idée de parier sur un nouveau canal de communication jusqu’ici inexploité : la page d’attente lors du téléchargement de fichiers. À la manière de WeTransfer, célèbre service de transfert de documents en cloud créé en 2009 à Amsterdam, Smash permet d’envoyer des fichiers en ligne. Les spécificités ? Smash est plus tourné vers le BtoB, il est illimité en nombre et en taille, mais surtout, il permet de réaliser de véritables campagnes de communication. Il suffit à l’entreprise, via son service communication par exemple, d’y intégrer ses propres contenus promotionnels (photos, vidéos, carrousels...). Lorsqu’un collaborateur de l’entreprise effectuera un transfert de fichiers, ces contenus seront automatiquement diffusés aux destinataires pendant le téléchargement. Contenus qui peuvent être remplacés au fil du temps, selon les objectifs de l’entreprise. Les collaborateurs n’ont aucune tâche particulière à effectuer : pour envoyer leurs fichiers, ils doivent simplement renseigner leur adresse professionnelle. En outre, Smash permet d'insérer des boutons call-to-action sur lesquels les destinataires peuvent cliquer pour se rendre sur le site et les réseaux sociaux de l’entreprise expédiant les fichiers.

1000 acteurs séduits

« Smash est non seulement un nouvel outil de communication très facile à utiliser, pour les professionnels et les TPE, et peu coûteux, mais c’est aussi un levier pour améliorer l’expérience client et la performance commerciale des entreprises », se targue Romaric Gouedard-Comte, cofondateur de la société aux côtés de son père, Olivier, et de son frère, Rémi, en 2015.

La technologie de Smash a déjà séduit une base de 1 000 abonnés, constituée de TPE et PME mais aussi de grandes entreprises comme Universal Music, GL Events, Fred & Farid... Et des organisations publiques (Mairie de Paris, Région Auvergne-Rhône-Alpes…). Son modèle économique est celui du freemium : outre l'offre gratuite de base (lancée en 2016), plusieurs abonnements au mois sont proposés depuis octobre 2017. La grille tarifaire est adaptée en fonction du nombre d’utilisateurs du service. « À terme, Smash générera des revenus additionnels grâce à la monétisation de sa base d’utilisateurs de son service gratuit par du sponsoring d’acteurs intéressés pour associer leur marque à la diffusion de contenus créatifs », entrevoit son fondateur. Une levée de fonds est d'ailleurs en cours de finalisation pour soutenir ces projets.

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