Étude
Selon une étude exclusive Dentsu Aegis Network, les films et les séries télévisés sont les genres les plus appréciés. Pour seulement 24% des interviewés, la pub TV s’est améliorée en cinq ans.

Les programmes TV les plus suivis sont d’abord les films (61 %), puis les séries TV (51 %), les journaux télévisés (45 %) et les documentaires ou magazines d’actualité/culturels (39 %), selon une étude de Dentsu Aegis Network. L’enquête menée du 6 au 16 février, à partir d’un questionnaire en ligne touchant 3355 répondants, permet aussi de mesurer que les millennials surconsomment des films d’animation ou dessins animés, des émissions musicales, des divertissements et des séries TV tandis que les femmes apprécient davantage que les hommes les séries TV, les émissions de variété ou les divertissements. Les élections présidentielles (15,9 %), la mort de Johnny Hallyday (15,8 %) et, dans une moindre mesure, The Voice (3,9 %), Top Chef (3,8 %), Cash Investigation (2,3 %), TPMP (2,3 %) et Quotidien (2 %) arrivent en tête des programmes jugés les plus marquants en 2017.

La variété et le JT, contenus les plus dégradés

S’agissant des programmes qui se sont le plus améliorés ces cinq dernières années, sont citées les émissions sportives (50 %), les documentaires et magazines (48 %) alors que les émissions de variété ou les JT sont considérés comme les contenus s’étant le plus dégradés. La qualité est jugée à l’aune des sujets choisis (62 %), de la crédibilité du contenu (52 %) et du côté informatif (51 %). Les femmes apparaissent plus sensibles que les hommes à l’aspect divertissant, à l’animateur et aux invités. À noter qu’une forte majorité affirme beaucoup zapper et « avoir de plus en plus de mal à comprendre l’offre TV ».

Enfin, la publicité TV s’est améliorée en cinq ans pour un quart des interrogés, surtout sur l’automobile alors que l’on peut parler, selon l’étude, de « détérioration » dans le secteur alimentaire. À noter que les femmes sont plus nombreuses à considérer que la pub s’est bonifiée. Parmi les critères de qualité d’une publicité, sont d’abord cités le côté divertissant (45 %), puis la crédibilité du contenu (44 %) et le côté informatif (34 %), loin devant l’émotion (26 %). À noter que les plus jeunes accordent plus d’importance à la musique et au discours. Pour les millennials, la publicité dans les secteurs distribution, hygiène-beauté et entretien obtient de meilleurs scores qu'auprès de l’ensemble de la population. 

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