Data
Un plaignant californien a déposé plainte contre Google pour non-respect de la vie privée, car l'option de désactivation des données de géolocalisation ne serait que partielle.

Une action en justice déposée devant un tribunal fédéral accuse Google de non-respect de la vie privée car l'américain traque les allées et venues des utilisateurs de smartphones malgré la désactivation du paramètre «historique de localisation», apprend l'AFP.

L'action, déposée vendredi 17 août par un Californien, cherche à obtenir des dommages-intérêts non spécifiés ainsi qu'un statut de recours collectif pour représenter tous les utilisateurs américains d'iPhone ou d'Android qui ont désactivé l'historique de localisation afin que leurs mouvements ne soient pas enregistrés par Google. 

«Google a expressément indiqué aux utilisateurs de son système d'exploitation et des applications que l'activation de certains paramètres empêcherait le suivi de géolocalisation des utilisateurs», peut-on lire dans le document. «Cette allégation était fausse.» Se basant sur un article de presse confirmé par des chercheurs universitaires, la requête accuse Google de violer la loi sur la protection de la vie privée.

Les services tiers dans le viseur

Google n'a pas voulu faire de commentaires. Depuis la publication de l'article la semaine dernière, Google, propriété d'Alphabet, a modifié sa page d'assistance. On y lit désormais que le fait de désactiver l'historique de localisation «n'affecte pas les autres services de localisation sur votre appareil». Les données de localisation peuvent également être récoltées lors de l'utilisation d'autres services tels que les cartes ou la recherche, selon la page d'assistance.

La page indiquait auparavant que la désactivation de l'historique des lieux signifiait que les lieux visités n'étaient pas stockés par Google. L'Electronic Privacy Information Center (Epic), un groupe d'intérêt public à but non lucratif, a déclaré qu'il a envoyé une lettre à la Federal Trade Commission des États-Unis pour savoir si Google a violé une ordonnance sur consentement de 2011. 

«Les modifications ultérieures apportées par Google à sa politique, après avoir déjà obtenu les données de localisation des internautes, ne sont pas conformes à la réglementation de 2011», a déclaré Epic dans sa lettre.

 

À lire:

Après l'affaire Fidzup et Teemo, les conséquences sur la géolocalisation

- Données personnelles : l'angoissante ignorance des internautes

Suivez dans Mon Stratégies les thématiques associées.

Vous pouvez sélectionner un tag en cliquant sur le drapeau.