presse

Un CE extraordinaire est prévu ce lundi 3 septembre à L’Express pour acter le limogeage de Guillaume Dubois, son directeur, qui part se consacrer à un «projet personnel». Plusieurs noms circulent en haut lieu au sein du groupe pour lui succéder, comme Hervé Gattegno (JDD), Etienne Gernelle (Le Point), Guillaume Roquette (Le Figaro Magazine) et Pascal Riché (L’Obs). Proche d’Alain Weill, ancien directeur général de BFMTV, Guillaume Dubois paye l’échec de la nouvelle formule du titre, en mars, et de son organisation bimédia, moins de deux ans après sa nomination à la tête de L’Express. Le futur directeur devrait reprendre le parti-pris éditorial engagé avec le rapprochement entre papier et web, le lancement d'éditions numériques quotidiennes et la mise en place d'un accès payant. Mais il sera chargé de donner un nouveau souffle, y compris sur le plan publicitaire, à la marque de presse qui compte 125 journalistes, près de 30 salariés aux fonctions supports et de 40 à la régie. Les délégués du personnel s’interrogent de leur côté pour savoir «pourquoi Guillaume Dubois a perdu la confiance d’Alain Weill» malgré un plan stratégique de trois ans validé début 2018 et font part de «rumeurs sur une tentative de vente de L’Express et de Libération par Patrick Drahi». Avec une audience en baisse de 40% en juillet, selon l’ACPM et une baisse de 1,5% de sa diffusion payée en France, à 288046 ex. en 2017, année électorale, L’Express a accusé cette même année une perte de 5 millions d’euros.

Suivez dans Mon Stratégies les thématiques associées.

Vous pouvez sélectionner un tag en cliquant sur le drapeau.