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Les salariés du Parisien/Aujourd’hui en France ont voté la première grève depuis le rachat du titre en 2015. Leurs revendications tournent autour de l’emploi.

Le personnel du quotidien Le Parisien/Aujourd'hui en France a voté lundi une grève de 24 heures, la première depuis le rachat du quotidien par LVMH en 2015, notamment sur la question des emplois a-t-on appris de source syndicale. Une assemblée générale à Paris, réunissant 286 participants, a voté à 69% une grève non reconductible (198 pour/ 74 contre) après une rencontre entre  les organisations syndicales (SNEP-FO, SGJ-FO, SNJ, SNJ-CGT, SGLCE-CGT) et la direction.

Bras de fer à venir
Les salariés réclament notamment de connaître la feuille de route pour l'ensemble du groupe Les Echos-Le Parisien, le pourvoi des postes non remplacés ou pourvus par des CDD tout comme celui des arrêts maladies de moins d'une semaine, écrivent-ils dans une motion consultée par l'AFP. La grève est effective depuis 18H30 et concerne l'ensemble des salariés, toutes fonctions confondues. On ignore si le quotidien pourra être dans les kiosques mardi. Contactée par l'AFP, la direction n'a pas souhaité faire de commentaire. Une nouvelle rencontre avec la direction est prévue jeudi soir et les syndicats appellent à une nouvelle assemblée générale lundi prochain. Le groupe Amaury avait cédé le quotidien Le Parisien/Aujourd'hui en France au groupe de luxe LVMH de Bernard Arnault, déjà propriétaire des Echos, en 2015.

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